RestART est un atelier pluridisciplinaire qui regroupe plusieurs conservateurs-restaurateurs professionnels travaillant selon le code éthique de l’E.C.C.O, ayant des formations universitaires et spécialisés dans les différents secteurs de la restauration.
Améliorer la lisibilité et l'intégrité esthétique et historique d'un objet, rendre à nouveau possible son utilisation tout en garantissant sa transmission aux générations présentes et futures, tel est notre objectif.
L’atelier propose des solutions professionnelles, adaptées et respectueuses de la préservation des oeuvres d'art, en accord avec les règles déontologiques internationales de la profession.
Objet de culte ou œuvre d’art ? Telle est la question. Les icônes sont avant tout des objets sacrés pourvus d’une valeur spirituelle. Consacrée à la liturgie et à l’expression de la foi, elles expriment en premier lieu la présence de Dieu… A l’origine elles ne sont nullement considérées comme étant un objet uniquement pourvu d’une qualité artistique. Aujourd’hui un intérêt pour l’art des icônes ne cesse de croître en Occident. Elles sont essentiellement appréciées comme œuvres d’art.
Devenues avec le temps, objets de musées, les icônes gardent, malgré tout, leur statut d’origine, qui est celui d’objet de culte. Cette ambiguïté influe fortement sur l’approche du conservateur-restaurateur d’œuvres d’art. Ainsi, un grand nombre de problèmes éthiques de restauration, se posent, face à ces objets.
Les matériaux dont sont composé une peinture se détériorent avec le temps, que ce soit naturellement, accidentellement ou en rapport avec leur usage. L’objectif premier du restaurateur, tel un médecin face à un corps malade, sera de détecter le traitement adéquat à mettre en place. Les principales altérations d’une œuvre sont un support fragilisé, infesté par des micro-organismes ou par des insectes xylophages, une couche picturale lacunaire et soulevée ou encore un vernis oxydé.
Pour mener à bien le travail, il est également essentiel que le restaurateur plonge littéralement dans la matière de l’œuvre ! Comprendre comment l’artiste a procédé dans la mise en place des couches de peintures, avec quel type de pinceaux, quel type de médium. Se rappeler que l’œuvre crée à une certaine époque est liée à un style, une technique mise en place peut-être par d’autres artistes de la même époque et dont l’artiste lui-même s’est inspiré.
Largement défini comme l’art d’aujourd’hui, l’art contemporain se caractérise par sa nature globale, la diversité des cultures qu’il explore et l’influence de la technologie et de l’ère du numérique. Il est globalement divers et ses formes varient d’un groupe à l’autre. Il implique des combinaisons expérimentales et dynamiques de matériaux incroyablement diversifiés qui font partie du dialogue culturel moderne.
Ancré dans le présent, l’art contemporain évolue sans cesse avec le temps. Le conservateur-restaurateur doit s’adapter en permanence à cette évolution en restant attentif aux dernières innovations techniques, mais également en mettant en place, une collaboration entre différents restaurateurs dans différentes disciplines. Tâche pas toujours facile, mais pour le moins impératif! L’atelier pluridisciplinaire que représente RestART répond parfaitement à cette exigence.
Dans une large mesure, quand on parle d’art contemporain, les artistes sont toujours vivants. Il y a donc la possibilité et le devoir absolu d’avoir le plus possible d’informations sur leurs intentions et sur les matières et les matériaux qui sont employés, soit par les interviews, soit par la documention. Établir un protocole entre le restaurateur et l’artiste, sans dénaturer l’intention de ce dernier, fait partie intégrante de notre travail.
D’or, d’argent ou de cuivre, les cadres se déclinent de plusieurs façons. Le plus souvent, l’attention est portée sur le sujet représenté cependant le cadre est également un objet d’art à part entière qui demande une attention particulière.
Celui-ci peut présenter différentes lacunes que ce soit au niveau du support donc de l’assemblage ou au niveau des premières couches d’apprêt dont les moulures et les ornements sont les principaux éléments du cadre qui subissent des dommages au fil du temps.
Ces altérations sont le résultat du temps qui passe, l’envie de mettre le cadre à de nouvelles dimensions ou d’un accident. Après un constat d’état, des traitements seront trouvés selon chaque cas afin de mener l’intervention sur le sujet dans de bonnes conditions et avec les matériaux adéquats. Deux techniques différentes sont utilisées en dorure, l’une à l’ancienne, l’autre dite « à la mixtion ».
La technique à l’ancienne qui a traversé les siècles est toujours utilisée actuellement et les recettes n’ont pas changé au fil du temps assurant une pérennité à l’objet d’art, ce sont toujours les mêmes matériaux utilisés à partir de matières naturelles. Cette technique convient à des objets qui trouveront leur place dans des lieux intérieurs alors que la dorure à la mixtion est le plus souvent réalisée pour des éléments extérieurs et/ou intérieurs (support en bois, en pierre, métal, etc…) mais avec une attention portée sur l’architecture du bâtiment.
Que ce soit pour des restaurations ou pour la réalisation d’une dorure nouvelle, les étapes à suivre sont très similaires en dorure à l’ancienne en ce qui concerne les bois dorés.
Les œuvres comme les peintures, les stucs et les mosaïques sont souvent très complexes. Elle sont composées par plusieurs couches : le mur ou le sol, différents couches de mortier et, sur celles-ci, la peinture ou les tesselles ou les décors en stuc.
Chacune de ces couches à un rôle dans l’état du bien et quand des problèmes se présentent sur la surface, chacune doit être contrôlées par le restaurateur pour pouvoir détecter où se trouve le problème et pouvoir le résoudre avec un traitement spécifique.
Après le traitement le restaurateur pourra proposer des mesures à prendre pour garantir la conservation de l’œuvre dans le futur: parfois on peut agir sur les paramètres environnementaux (humidité, température), parfois avec l’application des produits projectifs sur la surface.
«… le lien indissoluble qui existe entre la restauration et l’œuvre d’art,…c’est l’œuvre qui conditionne la restauration et non l’inverse » C. Brandi « Théorie de la restauration » Monum, Editions Patrimoine, p. 29.
Toute intervention de conservation-restauration exige de tenir compte d’un certain nombre de paramètres propres à l’artefact (càd tout objet façonné par la main humaine) concerné, telles sa matière, sa mise en œuvre préalable, et ses altérations subies au cours du temps. Par ailleurs, il s’agit également de situer l’objet dans son contexte historique et esthétique.
Ainsi, dès qu’une pièce arrive dans notre atelier, nous tenons compte de tous ces éléments pour réaliser le traitement le plus approprié. L’accent est avant tout porté sur la conservation de l’intégrité de l’objet. L’intervention sera donc réduite au minimum et les produits utilisés seront toujours réversibles.
La céramique, le verre, les matériaux pierreux et le plâtre ont un point commun : ils sont composés essentiellement de minéraux.
Les liaisons moléculaires qui caractérisent les différents minéraux leur confèrent des densités variables, qui vont du « poreux » au « vitrifié ».
Au cours du temps, l’artefact subit des altérations qui peuvent:
Chaque type de pierre est différents et a ses particularités (compositions chimique, composition minéralogique, structure) que le restaurateur doit bien connaitre pour pouvoir intervenir de façon efficace. De plus, la sculpture en pierre présente souvent des polychromies qu’il faut préserver et intégrer pour maintenir l’aspect original voulu par l’artiste. Un défi plus exigeant est représenté par les sculptures conservées à l’extérieur: dans ce cas le restaurateur doit non seulement proposer un traitement mais aussi concevoir des solutions qui permettent la conservation des œuvres dans le futur.
Si l'écriture à de loin précédé le livre, c'est majoritairement sous cette forme que nous en trouvons la trace aujourd'hui. Le livre est, par essence, un objet culturel complexe, à la fois objet destiné à la transmission d'un savoir, d'une idéologie, d'une pensée, de connaissance et objet de protection, de conservation de son précieux contenu.
En Occident, la nature des matériaux constitutifs du livre a évolué. Des épais ais en bois destinés à la protection d'un corps d'ouvrage en parchemin, en passant par le carton et le papier, les plats sont aussi recouverts de matériaux très divers : orfèvrerie, textile, parchemin, cuir, papier... En fonction du commanditaire, du destinataire, de l'usage du livre, ces matériaux sont décorés, ornés et travaillés de manière plus ou moins poussée.
Les objectifs actuels en terme de conservation du patrimoine culturel, qui sont aussi ceux du livre, sont la prévention de la signification et le respect de l'usage de l'objet. Les choix de traitement d'un ouvrage sont donc orientés par la volonté de servir son usage et sa signification, tout en considérant sa matérialité.
Si vous possédez une œuvre et que vous souhaitez la soumettre non pas à un traitement de conservation-restauration, mais a une analyse technologique, il est également possible de faire appel à nous.
Examiner l’œuvre minutieusement, en établir une documentation complète grâce à une variété de méthodes scientifiques telles que la photographie, les examens en lumière visible, lumière rasante, la fluorescence ultraviolette, le microscope binoculaire, le macro USB ou encore sur table lumineuse, participe aussi à la sauvegarde des œuvres et donne souvent de précieuses informations en vue d’un éventuel futur traitement de restauration.
Crée en mars 2017, l’atelier RestART est une approche pluridisciplinaire, rendue possible par la rencontre des différentes disciplines et compétences au sein d’une équipe de professionnelles. En effet, le métier de conservateur-restaurateur d’oeuvres d’art suppose un travail constant de réflexion avec une ou plusieurs personnes spécialisées dans un domaine et dont l’aide est souvent indispensable pour mener à bien la partie technique de l’ouvrage.
Après un rendez-vous à l'atelier ou chez le propriétaire, notre première tâche consiste à dresser un constat d’état de l’oeuvre à restaurer. C’est seulement après que les études auront été menées à bien, que le diagnostic pourra être posé. Une intervention appropriée sur base de laquelle nous proposons un devis, est alors conseillée, dans lequel le coût et délais y sont détaillés. Sur demande nous réalisons des photographies et un rapport de traitement.
La conservation et la restauration d’une oeuvre d’art sont indissociables. Nous prenons en compte toutes les possibilités de conservation préventive et curative. Si une restauration de l’objet s’avère nécessaire, l’intervention se limitera aux travaux strictement indispensables.
Nous traitons aussi bien les oeuvres anciennes que les oeuvres contemporaines, pour les collections privées comme les collections publiques, le particulier, le professionnel, le conservateur, les musées, les fondations et les fabriques d'églises.
Idéalement situé à Woluwe-Saint-Lambert, l’atelier RestART présente un grand nombre d'avantages pour le métier. Spacieux (plus de 100 m2), hyper-équipé et fonctionnel l’espace comporte également une réserve professionnelle – sécurisée-pour stocker les oeuvres et une partie du matériel.
Fondatrice de RestART. Conservateur-restaurateur de peintures et spécialisée en icônes byzantines et Russes
Conservateur-restaurateur de céramiques, verres, matériaux pierreux et plâtres
Conservateur-restaurateur de dorure à l’ancienne/nouvelle
Conservateur-restaurateur arts graphiques et livres anciens
Conservatrice-restauratrice de livres et de documents graphiques
J’ai étudié à Saint- Luc, ancienne abbaye à Tournai, les arts plastiques et ensuite à l’école nationale supérieure de la Cambre à Bruxelles. J’y ai découvert dans ce cadre ancien propice à l’art ce qu’est la conservation- restauration d’oeuvres d’art, un métier aux multiples visages : artiste, scientifique, médecin.
L’objectif premier de ce métier, qui est la sauvegarde du patrimoine culturel matériel, tout en garantissant sa transmission aux générations présentes et futures, dans un monde qui perd de plus en plus la valeur des choses, m’a donné le sentiment de contribuer à quelque chose de constructif.
Durant mes années d’études, j’ai eu l’opportunité en 2007 juste avant que la guerre éclate de faire un stage en Syrie, à Qara situé à 100 km au nord de Damas. Logée au couvent « Saint-Jacques-le-Mutilé », datant du 6e siècle, j’ai participé à la restauration d’icônes melkites et d’une fresque des 11 e et 13 e siècles. Ce fut une expérience inoubliable, qui par la même occasion m’a donné l’idée de faire un mémoire sur les icônes byzantines et russes.
Une fois diplômée, j’ai suivi durant un an l’agrégation en arts plastiques également à la Cambre, ce qui me permet aujourd’hui d’enseigner les arts plastiques en parallèle de mon métier. En octobre 2015 je suis entrée en tant que stagiaire au sein de l’atelier de peintures de l’IRPA sous la direction de Livia Depuydt, responsable de l’atelier. Un stage à l’Institut Royal du Patrimoine artistique de Bruxelles, était pour moi l’occasion d’enrichir considérablement mes connaissances et ma pratique en conservation-restauration de peintures.
Mon stage à l’Irpa m’a également amené à me sentir prête à me lancer en tant qu’indépendante. Un de mes objectifs était depuis longtemps de monter mon propre atelier de conservation-restauration d’oeuvres d’art, l’atelier RestART.
L’espace de l’AtelierRestART consacré à la restauration de Céramiques, Verres, Matériaux pierreux et Plâtres est confié depuis janvier 2018 à Sandrine de la Kethulle, qui est titulaire d’une « licence en restauration » octroyée en 2006 par l’École nationale supérieure des Arts visuels (ENSAV-La Cambre, Bruxelles) à l’issue d’un parcours académique exigeant, ponctué par la publication de son mémoire de fin d’études consacré à un sujet d’archéologie maritime (« Conservation-restauration de grès verts et de verres islamiques du 10ème siècle trouvés en Mer de Java », ENSAV, Bruxelles, 2006).
Ce mémoire a fait l’objet d’une publication partielle dans la revue trimestrielle de l’Association professionnelle de Conservateurs-Restaurateurs d’oeuvres d’art (Gentbrugge, Belgique, décembre 2006).
Après quelques semestres dans l’enseignement secondaire belge comme professeur d’Arts plastiques (de novembre 2008 à juin 2010), elle s’est consacrée uniquement à la conservation- restauration, seule ou en collaboration, en privé ou dans des ateliers renommés, tels le laboratoire Arc’Antique (Nantes, France), l’Atelier Céladon (Genval), l’Atelier de Conservation-Restauration de Dorure (Bruxelles), le Musée royal de Mariemont (Morlanwelz) et pour le compte de nombreux particuliers et antiquaires belges et français.
La dorure est un apprentissage qui s’est fait au fur et à mesure, j’ai tout d’abord commencé ma formation aux Arts et Métiers de Bruxelles. De fil en aiguille, j’ai trouvé ma voie dans la manipulation des feuilles d’or en passant également par une année d’ébénisterie afin d’avoir quelques connaissances en menuiserie quant à la manufacture des cadres divers à appréhender dans le futur.
Tout en faisant ma formation, que ce soit à l’Ecole d’Art Mural de Versaille ou au Palazzo Spinelli de Florence, j’ai également été apprenti dorueuse au sein d’un atelier privé et ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes qui m’ont amené à réaliser des chantiers pour de grandes enseignes, entourée d’une petite équipe très complémentaire.
Actuellement, je me partage entre le travail de restauration en atelier et celui sur chantier qui sont deux éléments tout à fait différent permettant une approche très complète du travail de dorure.
Celle-ci peut se réaliser sur plusieurs matériaux différents ouvrant toutes les possibilités à la créativité dans le cadre d’un projet artistique ou dans le cadre d’une restauration sur un bâtiment ancien comme ça a été le cas pour la façade d’un moment face aux Galeries de la Reine.
Les premiers pas dans le monde artistique débutent en 2011, année de classe prépara- toire Beaux Arts préparant aux concours des écoles supérieures d’art. En 2012, elle entre à l’École Nationale Supérieure de La Cambre (Bruxelles), dans la section de Conservation-restauration des oeuvres d’art. Dès la deuxième année, elle se spécialise dans la conservation-restauration des livres et suit, en plus des cours spécialisés dans ce domaine, une formation en reliure. En 2014, elle obtient son Bachelier et entame son cursus de Master.
Pendant les deux dernières années d’études, elle continue à se former à l’école ainsi qu’ à l’Université de La Sorbonne à Paris, dans l’ atelier de conservation-restauration des livres et documents graphiques, dans le cadre d’un stage. Lors d’un stage à Louxor, dans le cadre d’une mission archéologique, elle aura la chance d’élargir son domaine d’expertise en traitant des papiri datant de la 18e dynastie Égyptienne.
Durant la dernière année de Master, elle choisit de se spécialiser dans l’étude des cou- vrures textile, dont elle fera l’objet de son mémoire. Afin d’enrichir ses recherches et sa pratique, elle suivra un double cursus pendant un an à l’Académie d’Anderlecht (Bruxelles) dans l’atelier de restauration de textile.
En 2017, elle obtient son Master en arts plastiques, visuels et de l’espace, à finalité spécialisée, option Conservation, restauration des oeuvres d’art (papier, livres). Une fois diplômée, elle réalise un an de stage dans l’atelier de conservation-restauration des manus- crits à la Bibliothèque Royale de Belgique. Parallèlement, elle commence son activité d’indépendante et s’associe à une autre restauratrice de livre dans le cadre d’un important chantier de restauration de manuscrits appartenant à la riche librairie des Ducs de Bourgogne.
En 2019, elle ouvre son propre atelier de restauration de livres et documents graphiques.
Alexia Melianou est une conservatrice/ restauratrice de livres et de documents graphiques, basée à Bruxelles depuis 2014. Elle a réalisé ses premières études en conservation/ restauration d’oeuvres ecclésiastiques à Thessalonique, Grèce. Ensuite elle a voulu se spécialisée en livres. Pour le faire, elle a déménagée à Bruxelles où elle a obtenu un Bachelier et un Master de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre dans ce domaine. Depuis l’obtention de son Master en 2017, elle travaille en tant qu’indépendante. Elle collabore avec des bibliothèques en Belgique (Bibliothèque Royale) et en Grèce (Bibliothèque de Saint Jean le Théologien à Patmos), ainsi que des privés en Belgique, Grèce et Angleterre.
Idéalement situé à Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles), l’atelier RestART présente un grand nombre d'avantages pour le métier. Spacieux (plus de 100 m2), hyper-équipé et fonctionnel l’espace comporte également une réserve professionnelle – sécurisée-pour stocker les œuvres et une partie du matériel.
Par email: hello@restartstudio.be
Par téléphone: +32 488 38 33 47
Pour des raisons de sécurité, nous préférons ne pas mentionner l'adresse postale de l'atelier. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations.